Gabon : la nouvelle communication présidentielle, une approche innovante et prometteuse

Une vision renouvelée de la communication institutionnelle

La responsable de la communication présidentielle a souligné l’importance d’une communication axée sur la transparence, la confiance et le respect, mettant l’accent sur la place primordiale des médias dans la démocratie gabonaise. Cette approche marque une volonté manifeste de transformer les relations traditionnelles entre l’État et la presse.

« Nous voulons construire un lien de travail fluide avec vous, vous donner un accès plus direct à l’information institutionnelle, et surtout créer un dialogue régulier, professionnel et transparent », a déclaré Patricia Lydie Mouele lors de cette rencontre qui s’est voulue détendue et ouverte aux échanges.

Cette déclaration témoigne d’une rupture avec les pratiques antérieures et illustre la volonté du nouveau pouvoir d’instaurer un climat de confiance mutuelle avec les professionnels de l’information. L’accent mis sur la fluidité des échanges et l’accès direct à l’information officielle constitue un signal fort envoyé à l’ensemble de la corporation médiatique.

Des objectifs clairs pour une information de qualité

La nouvelle équipe managériale, présentée à l’ensemble de la corporation journalistique présente lors de cette rencontre, a pour objectif affiché de réaliser un « bon travail, en diffusant des informations véridiques ». Cette mission, énoncée de manière simple mais claire, place la vérité de l’information au cœur des préoccupations du département de la communication présidentielle.

L’engagement pris devant les représentants des médias nationaux et internationaux souligne la détermination de l’équipe à privilégier la qualité et l’exactitude de l’information plutôt que la simple diffusion de messages institutionnels. Cette approche professionnelle vise à restaurer la crédibilité de la communication officielle et à établir une relation de confiance durable avec les journalistes.

Une équipe structurée et expérimentée

Nommée lors du dernier conseil des ministres du 8 mai 2025, la nouvelle composition du département de la communication présidentielle reflète une volonté d’organisation et de professionnalisation. Cette équipe plurielle associe expérience et complémentarité des profils pour couvrir l’ensemble des aspects de la communication moderne.

Patricia Lydie Mouele occupe le poste de conseiller spécial et chef du département de la communication, assumant ainsi la responsabilité globale de la stratégie communicationnelle de la présidence. Elle est épaulée par deux chefs de département adjoints qui apportent leur expertise spécifique : Gaétan Evrard Obiang Etoughe en qualité de conseiller spécial et chef de département adjoint, et Rose Ogouebandja, également conseillère spéciale et chef de département adjoint.

Le volet opérationnel de la communication est confié à une équipe de porte-paroles dirigée par Théophane Biyoghe, nommé conseiller spécial et porte-parole principal de la Présidence de la République. Il est assisté dans cette mission par deux porte-paroles adjoints : Mélodie Sambat et Annie Meyo, toutes deux conseillères spéciales et porte-paroles adjointes de la Présidence de la République.

Vers un nouveau modèle de communication démocratique

Cette restructuration du département de la communication présidentielle s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation des institutions gabonaises. En privilégiant le dialogue et la transparence, l’équipe dirigée par Patricia Lydie Mouele entend faire de la communication un outil de renforcement démocratique plutôt qu’un simple instrument de diffusion d’informations officielles.

L’organisation de cette rencontre à la Sablière, dans un cadre convivial et détendu, témoigne déjà de cette nouvelle philosophie. Le choix du lieu et du format illustre la volonté de créer un climat propice aux échanges constructifs entre l’institution présidentielle et les médias.

Les journalistes présents lors de cette rencontre ont pu constater de visu cette nouvelle approche qui privilégie l’écoute et le dialogue. Cette première prise de contact officielle augure d’une collaboration renouvelée entre la présidence et les professionnels de l’information, condition essentielle au bon fonctionnement démocratique et à l’information éclairée des citoyens gabonais.