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Suspension des partis politiques en Guinée : un coup dur pour la démocratie

La décision de la junte guinéenne de suspendre 28 partis politiques, dont ceux d’Alpha Condé et de Sidya Touré, soulève des préoccupations majeures concernant l’état de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays. Cette mesure, justifiée par des raisons administratives, est vue par beaucoup comme une tentative de museler l’opposition avant des élections cruciales.
La société civile guinéenne, regroupée sous le collectif des Forces vives de Guinée (FVG), a vivement critiqué cette décision, la qualifiant de tentative de « mise sous tutelle » des partis politiques. Les FVG appellent à la mobilisation pour défendre les droits et libertés fondamentaux, soulignant l’importance de la participation politique dans un processus démocratique sain.
Les disparitions d’opposants et les restrictions des libertés créent un climat de peur et d’incertitude. La communauté internationale est appelée à jouer un rôle actif pour garantir que les élections à venir soient libres et équitables. Les organisations de défense des droits de l’homme surveillent de près la situation, prêtes à dénoncer toute violation des droits fondamentaux.
La capacité de la Guinée à organiser des élections crédibles sera un test crucial pour la junte et pour l’avenir démocratique du pays. La société civile et les partis politiques devront unir leurs forces pour surmonter ces défis et garantir que la voix du peuple soit entendue.